06-2: Mais la science n’a pas dit son dernier mot. (OF 4)



D’ailleurs la science ne dit jamais son dernier mot.

C’est le principe de la science.

Deux chercheuses viennent de mettre au point une nouvelle théorie.

Sur la raison secrète de l’orgasme féminin.

Ces deux chercheuses s’appellent Mihaela Pavlićev.

Et Günter Wagner.

La plupart des revues scientifiques évoquent deux chercheuses.

Cela dit Günter est un prénom masculin.

Il est donc possible que Günter Wagner soit un homme.

Ou une femme avec un prénom d’homme.

Rien n’est sûr.

Pour Wagner et Pavlićev l’orgasme féminin est un vestige.

L’orgasme féminin est un vestige évolutionnaire d’un ancien système.

Cet ancien système était présent chez nos ancêtres mammifères primitifs.

Il est toujours présent chez certains mammifères d’aujourd’hui.

Par exemple le lapin.

Dans ce système l’orgasme provoque d’importantes décharges hormonales.

Qui permettent et actionnent l’ovulation.

Les humains et les primates n’ont plus besoin de ce système.

Ils ont évolué.

Chez eux désormais l’ovulation est spontanée.

L’ancien système persiste pourtant.

D'après Wagner et Pavlićev.

On le voit à travers un certain nombre de signes.

Perceptibles au moment de l’orgasme.

Il y a ainsi accroissement du rythme cardiaque.

Au moment de l'orgasme.

Mais aussi tension neuromusculaire. 

Augmentation de la pression artérielle.

Dilatation des vaisseaux sanguins.

Gonflement des lobes des oreilles.

Gonflement des lèvres.

Accélération de la respiration.

Sécrétion d’une substance muqueuse par la matrice. 

Conscience abolie.

Frissons et tremblements.

Distorsions.

Spasmes et secousses.

Ebranlement.

Tétanie.

Sensation de fonte de la peau et des muscles.

Commotion électrique.

Mouvements cloniques du bassin.

Parfois pâmoison complète.

Syncope.

Pressentiment de mort.