De l’air.
C’est de l’air qu’il me faudrait.
Sortir.
Ouvrir une écoutille, respirer les vents spatiaux.
C’était vraiment pas la peine, me dis-je.
C’était vraiment pas la peine de me Réveiller.
(Si encore on me disait ce que c’est qu’un protophaseur !)
(…)
Passe une bonne partie de la journée à chercher Hector.
Sans succès.
(…)
On me donne un numéro de cabine :
C12343.
Après le sas B17, me précise-t-on.
Une douzaine de gars, musclés, agiles, habitués à l’espace,
dans la cabine. Qui ne fait pas plus
de cinq mètres sur cinq.
Un des matelots me prend en pitié.
C’est là ton casier, dit-il.
Il ouvre un tiroir :
Tu t’allonges dedans et tu dors.
M’allonge.
Regarde l’obscurité.
M’endors, faute de mieux.